Les villas urbaines, étagées entre le niveau du quartier nord et la voie ferrée, bénéficient de vues privilégiées de part son implantation surélevée par rapport à la circulation automobile et ferroviaire qui participe à la limitation des nuisances sonores. Cette implantation en paliers permet en outre de limiter leur impact sur les vues des pavillons existants situés au nord.
La construction de ces 28 villas urbaines se fera également par une utilisation permanente de ressources locales, présentant le double avantage de s’insérer harmonieusement dans l’environnement et de limiter les dépenses d’énergie et de pollution dues au transport des matériaux : Bois de châtaigner utilisé en bardage sur les bâtiments ou en platelage ajourés sur les passerelles et aménagements ponctuant la coulée verte, bois naturellement durable qui sera laissé sans traitement de finition, afin d’être mis en valeur par la patine du temps ; Pierre calcaire ou schisteuse, aux riches coloris naturels permettant une diversité de rendus, issues de carrières locales et utilisées pour la construction d’aménagements paysagés, de murets de soutènement et des socles des maisons urbaines .
Une grande attention a été portée au confort d’été. Elle conjugue plusieurs mesures afin de limiter les surchauffes estivales. L’orientation nord-sud des constructions, ainsi que l’implantation de la végétation, permettent également de former régulièrement des masques au vent du nord. L’utilisation de l’énergie solaire passive est la première mesure destinée à limiter la consommation énergétique des bâtiments.
Elle sera complétée par des mesures techniques:
Utilisation sur l’ensemble de bâtiments de double vitrage peu émissif et d’une ventilation mécanique double flux avec récupérateur de chaleur.
Utilisation deux chaufferies automatiques à bois, alimentées par plaquettes ou granulés produits localement, pour le chauffage des logements.
Karine Severac & Ivan Kantchovsky